L'uniforme des grenadiers - première partie

L'uniforme - En général

Contexte historique

Suite à la décision du comité du peloton prise en décembre 1963, nos uniformes furent confectionnés sur mesure, en s’inspirant largement de ceux du 1er Régiment de grenadiers à pied de la Garde Impériale.

Un coup d’œil dans le rétroviseur

A partir de 1671, le grenadier est un soldat d’élite, lanceur de grenades. Sous l’Empire et, particulièrement dans la Garde, la Vieille Garde est constituée de soldats chevronnés « espoir suprême et suprême pensée ». Les grenadiers sont aussi appelés « les grognards ». C’était sans doute pour illustrer « le frémissement
d’impatience qui courait dans leurs rangs quand ils se plaignaient de leur inaction par des murmures ».

C’est probablement à sa silhouette particulière, coiffé de son fameux bonnet, que le grenadier de la Vieille Garde doit sa légende.

Michel Pétard
Auteur

Quant à l’uniforme, il reste assez semblable à celui de la Garde Consulaire créée le 14 novembre 1799.

En images

Détails du colback

Les illustrations suivantes sont tirées du livre « Les uniformes de l’armée française. Recueil d’ordonnances de 1690 à 1894 », par le docteur Lienhart et René Humbert

Planche uniformologique – Officier des grenadiers à pied, tenue de grenadier et autres
Planche uniformologique - Basques de la veste de grenadierà pied et autres
Planche uniformologique – Bonnet de police des officiers des grenadiers à pied, bicornes, sabre-briquet, gibernes et autres
Planche uniformologique – Colback (bonnet à poils) des grenadiers et autres
Planche uniformologique – Grenadier à pied

Enfin, terminons par quelques illustrations de sources diverses

Grenadier à pied de profil
Grenadier à pied de face
Vernet 1820 - Grenadier de la Garde
Vernet 1820 - Grenadier de l'île d'Elbe